Joseph Gotte
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Alors que je me contentais d’exister, maintenant je vis

Nous sommes mercredi après-midi et je suis en cours de chinois, comme chaque semaine. Cela fait alors quelques mois que j’ai débuté avec succès mes études en publicité sur Bordeaux. Je reviens de la COP 21 où j’ai côtoyé le temps de quelques semaines « l’élite » de ce monde et je viens d’apprendre que j’ai été le major de ma promo au premier semestre. Tout semblait aller pour le mieux. Seulement, tout à coup, une question me foudroie.


« Qu’est-ce qu’il y a après la mort ? » Puis une autre s’ensuit : « Quel est le sens de notre existence ? ». Le genre de questions existentielles mais pourtant fondamentales que tout le monde s’efforce d’enfouir pour ne pas déranger. Ce genre de questions inquiétait peut-être  les autres mais ne me touchait pas. Je baignais dans la foi chrétienne depuis mon enfance voyez-vous.  En regardant en arrière, il est difficile pour moi de voir des moments où je n’étais pas chrétien. Il y a eu des hauts et des bas mais ma foi a traversé les années. Seulement, elle était quelque peu superficielle.

Une méconnaissance de la mort, et donc de la vie m’enfermait dans une foi stérile.

J’étais comme un enfant qui ne pensait pas à ces grandes questions là. Et le monde qui m’entourait ne le faisait pas davantage. J’étais plutôt obsédé par ma réussite scolaire et professionnelle, mon succès dans la société, le regard que les autres portaient sur moi, l’image que mon apparence donnait et mon épanouissement personnel.

Sans le savoir, j’étais le bébé de la société dans laquelle je grandissais. Le sens de ma vie résidait dans devenir quelqu’un aux yeux de ce monde.

J’ai alors traversé un désert quand j’ai compris que tous les espoirs que j’avais placés dans ce monde étaient superficiels et éphémères. J’ai vécu la souffrance de voir tout mon petit monde chamboulé, de devoir me lever sans savoir quelle était la réelle utilité de tout ce que je m’efforçais d’entreprendre. C’est dans cette sécheresse spirituelle, glaçante que je suis parti à la recherche de la vérité, de la vie, de Dieu.

J’étais un jeune désespérément en quête et en manque de sens.

J’ai ainsi parcouru des dizaines de livres et autres ressources. J’ai alors fait l’expérience d’un Dieu personnel, intime, vivant, jour après jour. Un Dieu toujours si pertinent et actuel. Un Dieu qui avait la réponse à chacune des grandes questions de cette vie.

Parfois,  les gens pensent que je suis chrétien, que c’est inné. La vérité est différente : je suis passé par les mêmes questionnements que nous avons tous.

Après avoir vécu cette « renaissance » spirituelle, j’ai décidé de lui consacrer ma vie, c’était une évidence pour moi. J’ai écrit sur la première page de ma Bible :

« Si ce que dit ce livre est vrai, si tu existes et que ta parole est la vérité, si, grâce à toi, je peux espérer dans l’éternité alors je te consacre ma vie. Chacun de mes gestes, de mes actions, chaque jour, chaque seconde que je passe sur cette terre, je te les donne. »

Le lendemain, David Bonhomme m’a téléphoné pour me demander si je voulais lancer mon blog personnel avec Leaders Chrétiens. La suite vous la connaissez 🙂 C’est le cri et la révolte d’un jeune en quête de sens qui sont à l’origine de ce blog (voir La genèse du projet : un appel à vivre sa jeunesse autrement).

Je remercie Dieu pour cette traversée du désert car grâce à ces questionnements, ces souffrances, non seulement j’existe mais maintenant je vis. Alors que je me contentais d’exister, désormais, je vis.

J’écris cette histoire pour tous ceux qui se posent ces questions désespérément sans jamais y trouver une réponse. J’écris ces quelques lignes pour ceux qui cherchent insatiablement plus à la vie que quelques années d’errance sur cette terre.

J’écris ces quelques lignes car après avoir trouvé les réponses à ces questions, mon désir c’est de les partager

Je crois que Dieu utilise notre faiblesse et notre crainte de la mort pour nous amener à Lui. Je crois que, comme le pensait si bien C.S. Lewis, l’écrivain de Narnia, la crainte de la mort et la souffrance pourraient bien être le mégaphone par lequel Dieu essaie de se faire entendre d’une humanité sourde.

N’acceptons pas la mort comme un quelconque fatalité à notre existence, n’acceptons pas la mort nous torturer l’esprit. Arrêtons d’admettre qu’il existe une question en refusant d’admettre qu’il existe une réponse.

Alors que je débute une seconde année universitaire, j’ai choisi cette devise pour cette nouvelle saison :

« N’ayons pas peur de l’échec mais du succès dans des domaines de la vie sans importance. »

Cette phrase résume tellement bien ce que j’ai vécu l’année dernière. Un succès purement humain, purement matériel, purement issu ce monde n’a finalement aucune valeur face à la vie, la mort et l’éternité.

Ceci est mon témoignage mais il peut devenir le tien.
Sois béni !

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