Dans de cet article, je souhaiterais aborder avec toi un concept que je nommerais ainsi « le christianisme confortable ». Je ne veux juger personne et je pense que je suis la première victime de cette tendance mais je crois que le confort peut très rapidement assécher notre relation personnelle avec Dieu.

Trop souvent nous chantons des chants de louange de manière automatique sans même réaliser le poids des mots, l’impact qu’ils pourraient avoir dans notre vie et nous écoutons des belles prêches sans même appliquer leurs enseignements au quotidien. Nous nous réfugions dans ce que nous connaissons et ce que nous apprécions : nos petites chansons, nos petits versets et notre petit groupe d’amis à l’église.

Mais je crois qu’être chrétien n’a jamais été synonyme d’une vie tranquille, au contraire. Jésus lui-même à incarner cela.

C’est à travers sa vulnérabilité la plus profonde, crucifié publiquement comme les pires saletés de l’époque qu’il a accompli l’acte le plus glorieux que l’humanité n’ait jamais connue : sa résurrection et sa victoire face à la mort.

Les premiers « chrétiens », c’est-à-dire « les petits Christ » ont connu la souffrance, à la suite de leur maître, souvent au prix de leur vie. Paul dit les choses ainsi dans sa lettre aux corinthiens :

« Dieu m’a répondu : « Ma grâce te suffit. Ma puissance se manifeste précisément quand tu es faible. » Je préfère donc bien plutôt me vanter de mes faiblesses, afin que la puissance du Christ étende sa protection sur moi. C’est pourquoi je me réjouis des faiblesses, des insultes, des détresses, des persécutions et des angoisses que j’endure pour le Christ ; car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort. »

Qu’apprendre de cela ? Dieu ne nous appelle pas à vivre notre foi chrétienne le dimanche matin à l’église de 09h59 à 12h01. Il ne nous appelle pas à rester confortables dans notre fauteuil en regardant les journaux télévisés et les pires atrocités que notre monde connait. Il ne nous appelle pas à nous satisfaire de la petite place qu’on lui accorde dans notre vie de tous les jours. Mais n’ayons pas peur, merci Seigneur les choses sont ainsi.

La « vraie » vie chrétienne est si vibrante, si passionnante et si colorée.

Personnellement, c’est après des prédications, des appels et des expériences qui m’ont profondément mis dans une position inconfortable que j’ai le plus appris et progressé.

Je crois qu’il y a tellement à faire : « La moisson est grande mais les ouvriers sont si peu ». Depuis que tu lis cet article, déjà 302 personnes sont mortes. Combien d’entre elles connaîtront la vie éternelle en Jésus ? Ceci est notre mission. Ceci est notre appel. Nous devons devenir audacieux, visionnaires mais aussi vulnérables et investis pour Christ.

Ne reste pas passif : apprends, aide, entreprends, évangélise, prie pour les malades, baptise, encourage, aime et édifie.

« Allez donc dans le monde entier, faites des disciples parmi tous les peuples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit et apprenez leur à obéir à tout ce que je vous ai prescrit. Et voici : je suis moi-même avec vous chaque jour, jusqu’à la fin du monde. » Dans ce passage de Mathieu, la présence de Jésus dans nos vies apparait comme la conséquence logique d’une consécration particulière et d’une réponse à son appel.

Crois-moi, alors même que j’écris ces quelques lignes, j’ai conscience d’à quel point cela est difficile mais Dieu nous équipe. Peut-être que ces mots font remonter en toi des projets, des rêves ou des sphères de ta vie que tu avais enfouis. Peut-être tu te sens fragile, incompétent, apeuré mais la Bible nous dit « Va vaillant héros ».

Sois béni !