As-tu vu le film Tu ne tueras point sorti dernièrement ? Dans cette histoire vraie, Desmond, un jeune américain fraichement engagé dans l’armée durant la Seconde Guerre Mondiale refuse de porter les armes en raison de sa foi et de ses principes moraux.
Lors de la bataille d’Okinawa, ce soldat prend la folle décision d’aller chercher un à un les soldats laissés blessés sur le champ de bataille alors que l’ennemi attaque sans relâche. Il n’aura de cesse d’adresser à Dieu cette remarquable prière :
« Pitié Seigneur, faites que j’en sauve un de plus. Un de plus ! »
Il finira par porter secours à plus de 75 soldats et obtiendra grâce à son courage, la « Medal of Honor », la plus haute distinction militaire américaine. Voici quatre leçons que je tire de cette histoire inspirante.
En 2017, rêvons plus grand
En ce début d’année, nous pouvons puiser un profond enseignement de l’exemple que nous lègue cette figure. Nos années défilent avec leurs lots d’épreuves, de combats mais aussi de réussites et d’accomplissements. Il serait parfois facile de nous satisfaire de ce que nous avons déjà accompli et de baisser les bras devant de nouveaux défis.
A titre personnel, j’ai vécu cette situation à plusieurs reprises mais Dieu m’a prouvé que « ses bénédictions se renouvellent chaque matin ». Comme je l’ai partagé dans un de mes articles, je réalise aujourd’hui que 2016 a dépassé largement toutes mes espérances.
Alors qu’une année se finit et qu’une nouvelle débute, ne nous contentons pas de nos acquis mais soyons sans cesse animés par cette envie dévorante d’aller chercher de nouvelles victoires, « une de plus ! ».
Des rêves tournés vers les autres
La beauté du film vient du fait que c’est l’amour et la compassion pour la personne dans le besoin qui animent notre protagoniste. Seulement, dans notre société qui accorde la plus grande importance à l’accomplissement et l’invention de soi, nos rêves sont bien souvent centrés sur nous-mêmes et ont comme seule finalité notre petite personne. La Bible tout en valorisant la personne que nous sommes, nous invite cependant à nous tourner vers l’autre :
« Que personne ne recherche son propre intérêt, mais que chacun de vous pense à celui des autres. »
Nous sommes appelés à rêver aussi grand que notre cœur l’est pour les autres. En plus, nous sommes tous dépendants des uns et des autres. Nous avons besoin de l’autre pour concrétiser nos rêves et réciproquement, l’autre a besoin de nous.
Nos rêves ne sont réellement beaux que lorsqu’ils sont tournés vers ceux qui n’ont pas encore eu la chance de concrétiser les leurs !
La comparaison tue les rêves
Dieu t’a créé unique : avec tes convictions, tes croyances, tes dons, tes rêves et tes différences. Pourquoi cherches-tu à te comparer ?
La comparaison est le pire fléau de la vision. Dans un premier cas, l’autre parait supérieur et nous sommes découragés. Dans l’autre, il parait inférieur et nous tombons dans l’orgueil.
Moins tu te soucies du regard des autres, plus tu deviens réellement toi-même. Ne perds donc pas ton temps à te comparer aux uns et aux autres. Concentre toi plutôt sur la manière de concrétiser les rêves que Dieu a mis sur ton cœur en tenant compte de leur singularité ! Tu ne seras peut-être pas toujours applaudi par les hommes, mais tu le seras certainement par celui qui t’a créé.
Ne négligeons pas l’école de l’attente et du service
Avant d’accomplir son rêve – sauver des vies quand ses camarades en prenaient – Doss a dû passer par une longue période d’attente à l’instar du Joseph de l’Ancien Testament. En effet, Joseph a été rejeté par ses frères, vendu comme esclave, accusé injustement malgré son intégrité et mis en prison. Ce n’est qu’après que Pharaon en a fait son bras droit et que ce dernier est devenu « le premier ministre » de l’Egypte. Trop souvent, nous voulons griller les étapes.
Nous voulons des victoires sans combattre les batailles, recevoir les bénédictions sans en payer le prix, avoir de grandes responsabilités sans être fidèles dans les petites choses et vivre le confort sans faire d’efforts.
Eh bien, je le crois, Dieu est un Dieu pédagogue et il ne fonctionne pas ainsi. Le chemin est pour lui tout aussi important que la destination et s’il est rocailleux, c’est pour nous forger parfaitement à travers l’école de l’attente et du service.
Je ne cherche pas à te promettre que « tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles ». La réalité est bien différente. Peut-être que 2016 était compliquée pour toi, peut être que 2017 le sera encore. Seulement, si tu places ta confiance en Dieu, tu peux avoir la certitude que tes combats d’aujourd’hui te préparent à une gloire plus grande et à l’accomplissement du plan parfait que Dieu a en réserve pour ta vie.
« Car moi je connais les projets que j’ai conçus en votre faveur, déclare l’Eternel : ce sont des projets de paix et non de malheur, afin de vous assurer un avenir plein d’espérance. »
Jérémie 29:11